Le Canada Offre La Résidence Temporaire Aux Personnes Bloquées Par L'interdiction De Voyager De Trump

Le Canada Offre La Résidence Temporaire Aux Personnes Bloquées Par L'interdiction De Voyager De Trump
Le Canada Offre La Résidence Temporaire Aux Personnes Bloquées Par L'interdiction De Voyager De Trump

Vidéo: Le Canada Offre La Résidence Temporaire Aux Personnes Bloquées Par L'interdiction De Voyager De Trump

Vidéo: Le Canada Offre La Résidence Temporaire Aux Personnes Bloquées Par L'interdiction De Voyager De Trump
Vidéo: En déplacement à Paris, Donald Trump emmène avec lui près de 1.000 collaborateurs 2024, Mai
Anonim
canada-drapeau-vancouver-canrefugee01172
canada-drapeau-vancouver-canrefugee01172

Cet article a été initialement publié sur Travel + Leisure.

Le Canada offre la résidence temporaire à toute personne bloquée dans le pays en raison de l'interdiction de voyager du président Donald Trump.

«Permettez-moi d'assurer à ceux qui pourraient être bloqués au Canada que j'utiliserai mon autorité de ministre pour leur fournir une résidence temporaire s'ils en ont besoin», a déclaré dimanche le ministre de l'Immigration Ahmed Hussen - un réfugié somalien - lors d'une conférence de presse.

Le décret - qui interdit temporairement les voyageurs de sept pays à majorité musulmane pendant 90 jours et suspend indéfiniment le programme de réinstallation des réfugiés syriens des États-Unis - a laissé plus de 100 personnes détenues dans les aéroports américains au cours du week-end.

Hussen a déclaré qu'une poignée de voyageurs se rendant aux États-Unis via le Canada se sont vu refuser l'embarquement et sont restés dans le pays.

Pendant ce temps, les dirigeants de plus de 200 entreprises technologiques à travers le pays ont écrit une lettre ouverte au gouvernement d'Ottawa, les exhortant à délivrer des visas aux travailleurs de la technologie touchés par l'interdiction de l'administration Trump.

Le Conseil canadien pour les réfugiés et l'Association canadienne des libertés civiles exhortent le gouvernement à se retirer de l'Accord sur les tiers pays sûrs, un pacte établi en 2004 qui a établi la politique du Canada pour le retour des demandeurs d'asile qui tentent de traverser la frontière.

Le premier ministre Justin Trudeau n'a pas encore renoncé directement aux actions du président des États-Unis, préférant plutôt se concentrer sur la politique de la porte ouverte du Canada et accueillir les réfugiés.

À la suite du décret de Trump, d'autres pays du monde entier dénoncent non seulement cette décision, mais redoublent d'efforts pour soutenir les réfugiés. Le président islandais Guðni Th. Jóhannesson rencontrera personnellement 26 réfugiés syriens qui doivent arriver dans le pays lundi.

Les ministres des Affaires étrangères allemand et français ont dénoncé les actions de Trump lors d'une conférence de presse conjointe, affirmant qu'ils devaient apporter une réponse «ferme». En représailles, le parti vert allemand fait pression pour une interdiction de Trump lui-même, ce qui l'empêcherait d'assister au sommet du G20 en juillet.

Cet article a été initialement publié sur Travelandleisure.com

Recommandé: