Les AF1 De Nike «De Lo Mio» Mettent En Valeur Les Photographes Dominicains Basés à New York

2023 Auteur: Steven Freeman | [email protected]. Dernière modifié: 2023-11-27 15:24

Environ un demi-million de personnes à New York ont des liens avec la République dominicaine. En hommage à la culture dominicaine de la ville, Nike s'est associé au créateur de chaussures new-yorkais César Pérez pour créer les très attendues Air Force 1 «De Lo Mio», qui sortent samedi. Les AF1, créés pour la première fois en 1982, sont également connus sous le nom de Uptowns en raison de leur omniprésence dans les quartiers du haut de Manhattan tels que Washington Heights, parfois appelés «Little Dominican Republic».

"De Lo Mio" - qui se traduit par "à moi" ou "à mon peuple" - est un terme d'affection utilisé par les Dominicains qui a gagné en popularité en 2011 lorsque le "De Lo Mio" de l'artiste dembow, aujourd'hui décédé, Monkey Black, faisait irruption orateurs en République dominicaine et à New York.

Dans le cadre du plan de Nike visant à promouvoir la sneaker, six photographes d'origine dominicaine basés à New York ont été sélectionnés pour réaliser des essais photo sur le thème de la chaussure. Les Dominicains vivant sur l'île des Caraïbes ont surnommé les Dominicains-Américains ou ceux qui ont émigré aux États-Unis et ont adopté les habitudes «américaines» concernant la mode et la culture comme «Dominican York» (le terme a évolué de sa connotation plus négative d'origine).

La campagne inspirée de la République dominicaine à York qui en a résulté a été partagée sur les réseaux sociaux et les plateformes Nike telles que l'application SNKRS, nous donnant un aperçu de la chaussure de fête, en vente demain et disponible via l'application. Les artistes, sous le contrôle créatif total du géant de la chaussure, se sont ouverts à CHICA sur leur travail.

CHERIL SANCHEZ

Cheril Sanchez, 27 ans, d'origine dominicaine, a ressenti un nouveau lien avec la sneaker une fois que le projet lui a été présenté. Ses clichés reflètent cette région où elle a grandi dans la région de Kingsbridge, dans le Bronx, et mettent en évidence l'entreprise familiale à Marble Hill. «Je voulais que [les téléspectateurs] se sentent comme chez eux, en ce sens que c'est là que j'ai grandi. Je marche quotidiennement sur ces terrains, le salon de ma mère se trouve dans ce quartier. En travaillant avec Yaris Sanchez, nous remontons loin, tous ces spots sont connectés et nous influencent. Je voulais montrer ma relation avec mon meilleur ami et la façon dont nous créons constamment.

JUAN VELOZ

Juan Veloz, 23 ans, élevé à Bushwick à Brooklyn, n'a jamais imaginé qu'il tournerait un jour avec une grande marque comme Nike. De la sneaker à la messagerie, tout sur le projet lui semblait juste. Juan a dit à CHICA: «Cela me fait me sentir puissant. En tant que Dominicains, nous sommes connus pour être bruyants et en face de vous. Pour que Nike dise: «Faites ça», m'a fait dire «Quoi? Vous êtes sûr? Je ferai ce vrai dominicain, j'utiliserai ma grand-mère."

Lorsque Veloz a présenté l'idée à sa famille, sa mère a sauté à bord en tant que directeur créatif. «Les mamans dominicaines aiment vraiment la décoration, et dès que je leur en ai parlé, elle a dit: 'Esto es mio' [c'est ce dans quoi je suis douée] et a pris le contrôle.

Veloz a expliqué pourquoi il avait choisi d'honorer ses ancêtres: «La plupart des Américains dominicains ne seraient pas ici sans nos grands-parents. Il me semblait juste d'inclure la personne qui nous a amenés dans ce pays. Les grands-mères sont comme une deuxième mère pour la plupart des enfants dominicains, le but de mon utilisation de ma grand-mère était de montrer le rôle maternel qu'elle joue - elle nous a aidés à nous élever. Les grand-mères le maintiennent toujours, en particulier dans la culture dominicaine, nous respectons tellement nos grands-parents.

ELVIN TAVAREZ

Pour Elvin Tavarez, 27 ans, le projet signifiait pouvoir mettre en lumière quelque chose de personnel pour lui: la communauté LGBTQ, qui n'est pas aussi intégrée dans la culture dominicaine que dans les autres. «Je suis gay. Tout mon truc, c'est que je voulais mettre mes frères et sœurs de cette communauté, qui sont traités comme des étrangers. Et assurez-vous que c'était aussi inclusif que possible, l'un de mes modèles est sourd, et j'ai aussi eu une femme trans dans mon tournage.

Le photographe élevé dans le Queens a exécuté son idée avec des influences inspirées par la culture hip-hop du début des années 90. Pour préparer le tournage, j'ai tiré des références de l'icône du merengue Rosario Tone et du duo trip-hop des années 90 Massive Attack.

RALPHY RAMOS

Ralphy Ramos a travaillé avec Nike dans le passé, et alors qu'il pleuvait le week-end Ramos tourné dans la capitale de la République dominicaine de Saint-Domingue, il a profité de chaque pause occasionnelle dans les nuages.

Le photographe de 32 ans, expérimenté dans la prise de vue en BMX, a tourné dans le quartier dont il est originaire, Villa Duarte, et a pu adopter un style de vie dominicain quotidien, traînant sur les balcons des appartements. Ramos ne connaissait pas l'anglais lorsqu'il a déménagé à Brooklyn à 11 ans avec sa sœur et sa mère. «Connaître mon parcours et tout ce que j'ai traversé, faire partie de cette campagne signifie beaucoup pour moi. Surtout pouvoir tourner dans mon ancien quartier avec un de mes amis », a déclaré Ramos.

Sujet Ariel Martinez à Saint-Domingue, République dominicaine

ADELINE LULO

Voulant montrer ce que c'est que d'être une adolescente grandissant à Washington Heights, à New York, l'inspiration d'Adeline Lulo, 25 ans, est venue des souvenirs d'être avec sa grande famille et le lien fraternel que les cousins dominicains ont tendance à avoir. En plus des rencontres chez sa grand-mère, elle se souvenait de sa sœur et de ses amis posant pour des photos dans les baskets.

Pendant ses années d'adolescence à l'école catholique, elle roulait sa jupe et la portait avec les AF1 désormais classiques. Lulo a déclaré à CHICA: «Cela m'a apporté un sentiment de nostalgie et j'ai senti qu'il était important de recréer ma vie d'adolescent. J'ai choisi Laura, Angie et Jasmine parce que j'ai toujours été inspirée par leur lien et leur style. Ils me rappellent que j'ai grandi avec mes sœurs et mes meilleurs amis. [Nous] sommes tous des dominicains qui ont grandi dans le Bronx et nous nous efforçons de tirer le meilleur parti de nous-mêmes et de nos rêves. Ce n'est pas facile d'être l'enfant de parents qui ont émigré aux États-Unis, mais il y a tellement de choses que nous apprenons à travers les luttes et cela fait de nous qui nous sommes.

ALBERTO VARGAS

Alberto Vargas, originaire du Queens, a passé sa vie à voyager entre les deux pays. Il voulait créer des photos aussi proches que possible de son expérience avec la sneaker, dans l'espoir que d'autres personnes s'y reconnaissent. «Qu'est-ce que la sneaker représente pour moi quand j'étais enfant? J'économiserais pour acheter Air Force 1, et pouvoir représenter mon grand-père et mon petit frère dans la cuisine de ma mère dans la maison dans laquelle j'ai grandi était un sentiment incroyable.

Dans la cuisine, il y avait des souvenirs dominicains fonctionnels qui peuplent la plupart des maisons dominicaines américaines. Le photographe de 26 ans a estimé que cela représentait un amour pour la culture dominicaine, la cuisine se connectant à la nourriture. Il a travaillé avec la styliste Nathalie Gonzalez qui a peint et cousu les vêtements à la main et a travaillé avec lui depuis le début lors de la construction du concept.